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de - tour
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released on:
www.feld-records.com
buy/shop on Bandcamp:
https://vitorjoaquim.bandcamp.com/album/de-tour
All texts integrally
reproduced

> The Sound Projector 17 (11/08)
Voici une collaboration
entre des artistes dont nous avons déjà pu parler
séparément sur ces pages. @C tout d'abord est un duo
portugais composé de Pedro Tudela et
Miguel Carvalhais, ces deux hommes étant
également les fondateurs du label Crónica
Electronica. C'est justement chez Crónica que
l'on avait croisé Vitor Joaquim qui collabore depuis
quelques années déjà avec @C. Il s'agit là pourtant
officiellement de leur première sortie conjointe.
De-tour fait suite à une tournée commune de
@C et Vitor Joaquim en Allemagne, durant laquelle
ils jouaient chacun leur set et terminaient parfois
par un troisième set, tous ensemble, parfois même
avec quelques invités. C'est aussi durant cette
tournée, en 2005, qu'ils rencontrent Bernhard
Schreiner, boss du label Feld, ce dernier leur
faisant part de son intérêt pour leur travail. C'est
ainsi qu'une fois rentrés chez eux, ils ont repris
leurs enregistrements de cette tournée, les ont
découpés, recollés, et traités à l'aide de
l'électronique. La musique de @C et Vitor Joaquim
étant en grande partie improvisée lors de leurs
concerts, De-tour garde la spontanéité de ces
performances tout en leur apportant une certaine
construction.
L'album est
construit selon une lente évolution, débutant par
les morceaux les plus free et ajoutant petit à petit
des éléments de plus en plus structurants.
Ainsi De-tour s'ouvre
par une Ouvertüre particulièrement free à
base de micro bruitages acoustiques, basses sourdes,
borborygmes électroniques pour finir par une longue
résonance de bol tibétain. On continue avec
Stuttgart qui garde cet esprit live improvisé
avec papier aluminium froissé, drones, les
grincements du violoncelle de Fried Dähn, et
petit à petit une lourde rythmique vient donner la
cadence et apporte une certaine rigueur qui
contraste avec l'aspect bariolé de l'improvisation.
On retrouvera ce type de travail sur Leipzig Zwei
avec un son nettement plus électronique, et une
construction sous forme de lente montée vers une
texture bruitiste.
À côté de cette première moitié d'album, les deux
derniers titres de 9 et 14 minutes font, malgré leur
durée, figure de tubes avec l'apparition de mélodies.
Mélodies complexes, subtiles, étrange même quand
celle-ci semble prise dans un tourbillon, déformée,
donnant l'impression d'être jouée à l'archet avant
de se rendre compte qu'il s'agit d'un cor joué par
Harald Sack Ziegler sur Köln.
Un peu plus facile, c'est un chant à
consonance orientale que l'on devine en fond sonore
de Lissabon, comme diffusé sur un vieux poste
radio, et martelé de basses percutantes. On retrouve
ici Pure que l'on devinera responsable de la
lente montée bruitiste se terminant cut up pour ne
laisser à entendre que la résonance limpide d'un bol
tibétain.
Sublime !
Autant l'écoute sur CD d'enregistrement live de
musique improvisée peut se révéler ardu ou ennuyeux,
autant ce travail de recomposition se révèle
merveilleux. À la fois improvisation et composition,
musique concrète et field recordings, acoustique et
électronique, De-tour est un magnifique travail
d'expérimentation sensible. 7/8
> Fabrice Allard
>
etherreal.com
On entend parfois dire que les musiques digitales,
victimes de leur expansion démesurée, ont maintenant
atteint un degré de saturation qui confine à la
stérilité créative. Rares sont ceux en effet qui, à
grands coups de laptops, parviennent encore à
défricher du terrain et à bâtir du neuf et du solide.
C'est pourtant le cas au Portugal où, loin des
pastiches et des tendances, trois artistes
électroniques redéfinissent les lignes entre
improvisation et composition à travers une
construction sonore riche, habile et captivante.
Le trio formé par @c (Miguel Carvalhais +
PedroTudela) et Vitor Joaquim nous emmène dans
plusieurs villes d'Allemagne et du Portugal, où
leurs apparitions ont été enregistrées entre 2005 et
2007. Improvisant à partir d'ordinateurs, ils se
frottent occasionnellement à une instrumentation
plus palpable comme le violoncelle de Fried Dähn (Stuttgart)
ou le cor d'Harald Ziegler (Köln). Leur approche
fait la part belle à une variété de sources
électro-acoustiques et de timbres qu'ils traitent
avec beaucoup de relief et un sens aiguisé de la
métamorphose permanente. L'unité et la pertinence de
De-Tour proviennent aussi certainement de la manière
dont seuls quelques fragments de leurs performances
live ont été choisis, retravaillés et assemblés avec
un soin extrême. Le presque rien des premières
minutes (qui pourraient décourager l'auditeur pressé)
se voit progressivement envahi par une multitude de
sonorités évocatrices qui ne tombent jamais dans le
piège de la citation-cliché. Coassements
crépusculaires, signaux subaquatiques, feux de
paille, froissements de feuille d'aluminium, cétacés
en détresse, murmures inaudibles, nappes ambient
mais pas mièvres, cliquetis et infrabasses : les
divers éléments naissent, se télescopent et se
dispersent de façon autonome et sans jamais
discontinuer. Du très bel ouvrage qui fait penser
que si Autechre se mettait à la musique concrète ou
si Fennesz en venait à remixer Voice Crack, le
résultat ne serait peut être pas très différent.
Comme rien actuellement ne permet de présager de la
réalisation de ces fantasmes, il est sans doute
préférable de jouer la sécurité en se procurant très
vite un exemplaire de ce disque.
> Jean-Claude Gevrey
>
Octopus
La collaboration qui associe
@C (Miguel Carvalhais et Pedro Tedula) et Vitor
Joaquim ne date pas d'hier. De-Tour c'est un peu
l'histoire de toute cette collaboration, une
synthèse expérimentale qui n'est pas pour autant la
conclusion définitive de leurs travaux. Basé sur des
enregistrements live, De-Tour est une reconstruction
faite de collage et de traitements électroniques
tous aussi abstraits les uns que les autres. Alors
que les performances live de nos protagonistes
étaient souvent tournées vers l'improvisation, ce
disque est tout à fait son contraire. @C et Joaquim
se sont servis de ces instants pour élaborer des
pièces plus abouties, au minimalisme froid mais non
dénuées de profondeur. Sur ce disque complètement
multiforme, chaque morceau est le reflet d'une
inspiration qui est aussi innée que réfléchie. On
s'étonne alors d'y voir s'affronter des séquences
vraiment rêches, à la limite de certains efforts
industriels parmi les plus rudes, avec d'autres plus
malléables et plus portés vers les grands espaces
plutôt que le cloisonnement sonore. @C et Vitor
Joaquim ont voulu donner du relief à leurs
constructions mais sans que cela ne devienne trop
redondant. Ils ont trouvé une juste mesure qui
s'écoute avec une certaine fascination.
Malgré toute la difficulté de l'oeuvre on lui
trouvera une certaine limpidité. Pour une fois, et
plus on avance dans ce disque, on constate qu'il
n'est pas forcément utile d'être un initié de longue
date pour appréhender la musique de ces habitués du
label Cronica. Drones, collages, click'n'cuts et
nappes électroniques font bon ménage et forment une
musique mutante et résolument moderne. De-Tour est
un album qui prend de l'ampleur au fil de son
évolution et le dernier titre, Köln, sonne comme une
sorte d'apothéose restant comme son meilleur moment.
Ainsi ce faux duo apparaît comme une machine bien
huilée qui connaît son sujet sur le bout des doigts
et qui se place comme une valeur sûre de la musique
électronique expérimentale. De-Tour, quant à lui,
s'apparente comme un modèle du genre inventif et
inattendu.
> par Fabien,
chronique publiée le 19-03-2008
>
Liabilitywebzine.com

> Bixobal (USA)
(...) O caldo
engrossa quando os @c encontram em Vítor Joaquim
um experiente ronin aliado que, além de
ter em Flow um disco que ainda faz
salivar, havia já participado em diversas
iniciativas conjuntas com o duo portuense.
Limitado a 500 cópias fabricadas em cartão
selado, De-tour regista os @c e Vítor
Joaquim em formato trio a partir de selecções
aproveitadas às actuações em digressão pela
Alemanha e uma passagem por Lisboa. Diante da
agitação e pulverização de sons atípicos a cargo
dos @c, Vítor Joaquim é o homem dos dedos sobre
os botões vermelhos que activam os mais
dominantes sons de destruição maciça. Sem
receios, o vértice mais autoritário do triângulo
dá uso a sondas vigilantes que o seu laptop
debita para que essas meçam de alto a baixo o
atrito produzido pelos @c. Quando bate forte o
abrasivo e sobrecarregado culminar de “Lissabon”
(gravada, ao que parece, na ZDB), recordamo-nos
de que existem idas ao dentista que valem
realmente a pena, tanto que esta também perfura
um mantra vocal até ao ponto desse rogar a
maldição que se converte na tempestade final.
De-tour condensa o óptimo momento de forma
vivido pelos envolvidos e salienta aos mesmos
uma complexidade que promete sempre a formação
de adicionais ramificações a partir das já
assimiladas.
>
Miguel Arsénio (PT)
>
Bodyspace
05/03/2008
After the first
minutes of this set,
characterized by pretty inexpressive rustling
micro-sounds, I was wondering where the beef was.
What was lurking behind the corner was one of the
most intense soundscapes in recent times, which
@c (Miguel Carvalhais and Pedro Tudela, also the
masterminds running the Cronica label) and Vitor
Joaquim created by assembling re-edited and
processed segments of live recordings captured
during a German tour in 2005. The raw freshness
and reinvigorating realism of the original takes
is among the winning features of the disc, the
music a succession of different scenarios that
might or might not have been influenced by
historic realities - from post industrial
thudding pulses reminiscent of entities like Het
Zweet to the entrancing repetitions of the best
years of :zoviet*france: - but it's clear that
the involved parties are not hopeless copycats,
their creations showing a genuine will of
exploring the intimate essence of every new
concoction with an enthusiasm that almost borders
on the naïve. That very ingenuousness is what I
like more in this artifact. Unusual samples,
taped voices, terrific pre-recorded snippets,
fractured fanfares - you name it, everything
needed to displace expectation is used.
Nevertheless, once we penetrate the hypnotic
circle around which "De-tour" revolves, a curious
sense of comfort takes control of our psyche,
which kind of anticipates the factual evolution
as in an unconscious preview. By repotting
spontaneous improvisations into a well-conceived
electroacoustic pastiche, @c and Joaquim have
fathered something whose sincerity is palpable,
an example of how to avoid digital tediousness
for many poodle-faced, snot-leaking laptoppers.
> Massimo Ricci
>
Touching Extremes (IT)
"de-tour"
sta evidentemente per deutsch tour, da lì,
ovvero da una serie di concerti in varie città
tedesche (più tappa nella natia Lisbona) tenuti un
paio d'anni fa, arrivano i materiali di partenza
dell'album dei portoghesi @c (Miguel Carvalhais e
Pedro Tudela) e Vitor Joaquim. Ma l'intestazione del
disco sottende con ogni probabilità anche
l'operazione di dètournment, di
trasfigurazione delle improvvisazioni dal vivo (complici
qua e là Harald Sack Ziegler al corno, Pure al
laptop e Fried Dähn al violoncello elettrico) in
strutture concrete rigidamente composte tramite
massicci interventi di assemblaggio, edizione e
processing digitale. Voci sommesse e sommerse,
scricchiolii, subitanee cattiverie rumoriste, strati
di materia addensati in scritture dalla spessa grana
tattile resa con avvolgente sensibilità. (7)
> Nicola Catalano
> Blow Up (AT) -
12.2007

Bad Alchemy 11/2007
>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>

> D-Side (F) 11/2007

> Debug (D) 11/2007
De - tour is a
jittering, dense, disorientating and often
terrifying album with moments of drifting alien and
looped beauty. Falling some where between
improvising, jazz, electronica, modern classical,
noise, drone textures, oily cinematics- this is a
complex and head rushing experience.
The album built around live improvisations by @c
(Miguel Carvalhais and Pedro Tudela) and Vitor
Joaquim which they have taken elements and textures
from these recordings to build the dense sometimes
musically sometimes not Musically patchwork of sound
worlds. In all on offer are six track total 42
minutes- the album starts off in a disorientating
and head melting manner with the title track as a
collage of strange clicking, settling and crunching,
scribbling sounds enters.
The tension and atmosphere is slowly built up with
layers of sound, weird looped electro alien chatter,
organ drone, melted horn tones & jittering nervous
electronics. The sound scape surfing between being
hectic and more stripped down but always very tense
& enclosing, like having one heads stuck tight
inside a box and your hands are tied behind your
back, leaving you trying to figure out the strange
surreal and ugly world you been dropped into purely
with your hearing. The whole album followers in a
similar disturbed and schizophrenic manner with only
the last track Köln moving more towards expansive
sun hazed audio landscapes. The tracks lined with
more easy beat patterns and ambient synth horizons,
though later on a hypnotic tapestry of sawing,bowing
and droning string and horn elements is built up,
giving the feeling you could just slip into the
audio landscape once and for all - like a figure
slowly disappearing over a heat hazed desert scape
A both difficult, frighting yet invigorating &
wondefull audio experience. It's all packaged in the
distinctive Screen printed cardboard box packaging
of all the Feld Labels releasers. 4/5
> Roger Batty
>
Musique Machine
The result of the collaboration of Miguel
Carvalhais, Pedro Tudela and Vitor Joaquim, three
extreme digital experimenters, the ideal setup for
creative improvisations, the different experiences
of this ensemble, who toured Germany in 2005, are
the foundations from where new montages and
manipulations of those sounds are composed. Abstract
cuts which aren't a mere travel journal, but real,
new tracks inspired from the live performances.
Because, in the era of real-time electronica,
preparing ad-hoc devices (be they software or
hardware) is a new form of music composition in
itself, which is here particularly decisive in the
superimposition of layers, clicks, drones and
glitches. The 'De-Tour' then becomes a
'détournement', the reuse of well-known elements in
new strings, an altered sequence, the act of
recovering new possible interpretations.
> Aurelio Cianciotta
Nach langjähriger
Zusammenarbeit zwischen dem aus Miguel Carvalhais
und Pedro Tudela bestehenden Duo @c und Vitor
Joaquim ist das auf Feld Records erschienene Album »de-tour«
nun das Resultat einer gemeinsamen Tournee durch
Deutschland. Die Aufnahmen der live - teilweise
unter Mitwirkung von Gastmusikern - zustande
gekommenen Improvisationen, dienen, ganz im Sinne
des den Arbeiten von @c zugrunde liegenden Prozesses,
hier allerdings nur als Ausgangspunkt, als building
blocks, aus denen in weiterer Folge per digitalem
Treatment und sorgfältigem Editieren die
vorliegenden sechs Soundcollagen gewonnen wurden.
Den ursprünglichen Bruchstücken aus konkreten
Geräuschen, Stimmen und elektronischen Sounds haftet
also einerseits die nebulöse Patina der
Live-Improvisation an, während sie gleichzeitig per
Laptoparbeit zu exquisiten Kompositionen verwandelt
werden, die wiederum zwischen luxuriösem Raumgewinn,
noisigen Verdichtungen und spontanen
Richtungswechseln schwelgen. Jene zuvor
angesprochenen Gastmusiker machen die Sache
zusätzlich interessant, pure ist an einer Stelle mit
von der Partie - ich tippe auf 'Leipzig zwei' - und
gegen Ende dröhnt noch Harald Sack Ziegler mit dem
Waldhorn vorbei.
Spannendes Album also, das, wie bei Feld Records so
Brauch, im feinen, zweiteiligen
Pappkarton-Siebdruck-Cover steckt und ein sehr
schönes Foto beiliegen hat.
>Tobias Bolt
>
Quiet Noise
de-tour,
disco recente de
@C
(duo de
Miguel Carvalhais
e
Pedro Tudela),
curadores da excelente
Crónica Electrónica,
com
Vitor Joaquim.
Saído na alemã
Feld Records,
de Frankfurt, reúne três sessões ao vivo
realizadas nas cidades alemãs de Estugarda,
Leipzig, Colónia, e uma outra gravada ao vivo em
Lisboa (Galeria ZDB), forneceram a matéria-prima
para este novo trabalho. Em alguns dos temas
participaram colaboradores eventuais, como os
alemães
Harald 'Sack' Ziegler,
em sopro, e
Fried Dähn,
em violoncelo eléctrico, e o austro-berlinense
Pure,
em laptop. Recolhido o material gravado nas
sessões de improvisação ao vivo, seguiu-se o
trabalho a pós-produção em estúdio, via
processamento electrónico, edição e colagem,
como prolongamento das actividades ligadas ao
grafismo e às artes plásticas que os artistas
prosseguem por outros meios. Talvez por isso a
música de @C e Vítor
Joaquim transporta uma forte imagética
gráfica, de arte sonora resultante da
improvisação a partir de sons concretos e de
estruturas que se auto-modulam, montam e
desmontam.
de-tour
(digressão alemã) resulta num trabalho
de aposição e sobreposição de matéria com
conteúdo sonoro, feita a partir de uma
pluralidade de referências, que vão da música
concreta à “sujidade” ambiental, passando ao de
leve pela electrónica “industrial” pesada, mais
incisiva no
glitch
e em alguns aspectos do minimalismo. Sinais que,
inseridos num fluxo sonoro de assinalável
coerência e musicalidade, se afirmam numa
permanente tensão dialéctica entre o mundo
orgânico (voz humana, ainda que processada, sons
de trompa e violoncelo) e o digital (laptop);
espaço e tempo, intencional e aleatório,
linearidade e circularidade, paragem e
movimento, e entre sons concretos e pura
abstracção, resultado para o qual contribui a
pulsação irregular que atravessa todo o disco.
Embora se posicione em territórios conhecidos, a
música de de-tour não perde por
isso a qualidade experimental e a inquietação
investigatória na procura imagens induzidas por
sons e de sons que sugerem novas e interessantes
formas.
>
Jazz e Arredores
elettro-elettronica: un disco che 'non' lascia il
tempo che trova
Il "de - tour" del titolo dovrebbe stare per
'deutschland tour', dal momento che questi brani
sono costituiti da frammenti provenienti dal tour
tedesco effettuato nel 2005 e rimanipolati
successivamente in studio (ad eccezione di una pista
che dovrebbe essere stata registrata in quel di
Lisbona). Si tratta quindi di una mesticanza
costituita attraverso processi produttivi tipici
della musica
elettro-elettronica: composizione su materiali
pre-esistenti (anche improvvisati) e risistemazione
in studio di registrazioni pubbliche. Il risultato è
eccellente, e rappresenta addirittura uno dei più
brillanti esempi del genere.
L'Ouvertüre,
segnata all'inizio da un gracidare maniacale, mostra
immediatamente le qualità di un suono rumorista,
aspro e urticante. Non c'è soluzione di continuità
fra le varie piste, e alcuni elementi di ognuna si
protraggono nell'altra, ma si possono distinguere
Stuttgart per una marcia più techno; Leipzig eins
per un andamento sincopato e per la presenza di una
voce orgasmica; Leipzig zwei per autentici vortici
di suono che sprofondano in una sequenza
ossessivamente ripetitiva; Lissabon per un mood
iniziale più disteso e para-ambientale, con sullo
sfondo una melodia popolare intonata da un coro
vocale femminile, che cresce verso un parossismo
sinfonico; e Köln, il capolavoro del disco, segnata
dal suono di un corno che apporta un mood
popolaresco ad una struttura di base molto ipnotica.
Si tratta di
un occasione straordinaria per gli estimatori dei
tre musicisti portoghesi, dacché questa è l'unica
loro realizzazione come trio - occasionalmente
allargato a quartetto per la presenza di Fried Dähn
(violoncello elettrico) e Harald 'Sack' Ziegler
(corno) rispettivamente nei concerti di Stoccarda e
Colonia - seppure in passato Joaquim e @C abbiano
già collaborato in numerose circostanze (tracce nei
precedenti dischi degli @C), fra le quali va
segnalato l'interessante progetto di Joaquim detto
Naja Orchestra.
Bella ma
scomoda la scatola in cartoncino grezzo della
confezione.
>
Sands Zine
@C & VITOR JOAQUIM - DE-TOUR (CD by Feld Records)
People create music out of various reasons, and one
is a fascination for sound. @C are such people. This
duo, of Miguel Carvalhais and Pedro Tudela, play
their music in a rather improvised way, at home or
in concert. They like to play with other people, and
everything is recorded.
The recordings
are never released as is, but act as new building
blocks for new compositions.
Their
'De-Tour' ('de' as in German) saw them play in
various German cities, along with Vitor Joaquim (who
joins them in Portugal too), but also Harald 'Sack'
Ziegler on his horn, Pure on the laptop, Fried Dähn
on the electric cello.
Everything was
recorded and the CD that now lies in front of us, is
the culmination of editing and recomposing. They do
a fine job of cracking sounds, the laptop's working
overtime here, but this is not just purely
microsound of pure
glitch: @C &
Vitor Joaquim never loose the musical component out
of sight here. It's rhythmic on all sides, voices
are used, a bass line is never far away, but it's
also built of glitches, hiss and noise. Through
their years of existence, @C have matured their
playing and are confident improvisers on the laptop.
When Sack's waldhorn comes in, things are just great.
Very musical. Very nice work.
> (FdW)
> Vital
Weekly #591
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